Aloka Vogel (Alokine) rêvait de peindre! Les circonstances vont jouer un rôle déterminant pour ses débuts dans la peinture.
Cet envol, on le retrouve sur la toile aussi, dans la silhouette de cette femme qui pédale sur une bicyclette vers sa propre liberté. Plus encore qu’une simple prise d’assurance, cette toile signe le début de son parcours de peinture. En filigrane des toiles peintes se trace en effet un chemin de femmes.
Celui de Sophie Lainé à Aloka d’abord, puis le cheminement d’une femme intérieure à une autre, au fil des toiles. Car Aloka a la surprise de réaliser qu’en peignant des figures féminines, c’est comme si elle retrouvait une part d’elle-même auparavant mise à l’écart. Comme si elle réintégrait sa part féminine à bras ouverts.
C'est à L'escabeau, à Nyon dans le quartier de rive qu'elle décrit elle-même comme un espace de vie et citoyen qu'elle s'épanouie. C'est ici que ses rêves de liberté se sont concrétisés et c'est ici qu'elle fait partager sa passion aux autres.
